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Je tape toujours sur le même clou !

Vous pouvez saisir le juge pour lui demander de trancher votre litige.

Dans ce cas, vous n’avez aucune maîtrise sur le résultat : soit vous aurez raison, soit vous aurez tort.
Il y a, en effet, le plus souvent un gagnant et un perdant.

Mais il existe une autre option : saisir le juge dans son rôle de conciliateur.

Oui, vous avez bien lu : le juge peut enfiler la casquette de « tiers neutre » et vous aider à trouver un accord.
C’est rapide, efficace et peu coûteux.

Dans ce nouvel épisode du podcast « La Justice et moi », je vous propose d’écouter mon entretien avec Serge Wynsdau, président du Tribunal de l’entreprise du Brabant wallon.

Il y décrit, étape par étape, comment, avec ses juges consulaires, il aborde une audience de conciliation, dont l’objectif est d’abord de rétablir le dialogue pour permettre d’aboutir à une solution équilibrée pour tous.

Serge utilise les techniques de la médiation :

• Le récit : chacune des parties raconte sa version des faits et explique le litige selon son point de vue ;
• Chacun dispose d’un temps de parole égal ;
• À chaque étape, il reformule pour s’assurer d’avoir bien compris — la reformulation permet à l’autre de « se mettre dans ses chaussures » ;
• Lorsqu’une « histoire commune » émerge, la magie peut opérer et la recherche d’intérêts communs peut commencer ;
• …

Et si les parties parviennent à un accord, un procès-verbal de conciliation, qui a la valeur d’un jugement, est rédigé.

En revanche, s’il n’y a pas d’accord possible, l’affaire retourne devant le juge du fond.

Serge Wynsdau est un passionné, fort d’une longue expérience de la conciliation et de la médiation, qu’il pratiquait déjà lorsqu’il siégeait au tribunal du travail.

Bonne écoute!

Alyssia, 15 ans, a rencontré son petit copain, Danny, sur Internet.

Après plusieurs jours à tchatter ou à s’envoyer des snaps, ils décident de se rencontrer.
C’est l’amour fou.

Et par amour, elle se retrouve sur des sites pour adultes à monnayer ses charmes sous la « protection » de Danny.

Alyssia n’est ni idiote ni en rupture avec ses parents, mais elle décide de partir avec son « lover boy ».

À la suite du signalement de ses parents, une enquête permet de la retrouver et de la sortir (ou pas) des griffes de son petit ami proxénète.
Des cas comme celui d’Alyssia sont plus nombreux qu’on ne l’imagine.

Je vous propose une nouvelle conversation avec Najat Arbib, vice-présidente du Tribunal de première instance de Liège, qui connaît de ces affaires de traite des êtres humains, caractérisées par une exploitation économique ou sexuelle.

C’est un plongeon dans un univers cruel et dans la manière dont les juges abordent cette question.

Bonne écoute !

Parents séparés : que faire si la situation change après le jugement ?

L’un des parents déménage, change de travail, ou la situation des enfants évolue… que dit la loi ?

Dans cet épisode, je vous parle d’un mécanisme souvent méconnu mais très utile en droit belge : la saisine permanente.

Elle permet de re-saisir le même juge pour adapter les décisions aux nouvelles réalités familiales — hébergement, contribution alimentaire, frais extraordinaires, l’inscription scolaire …

À travers un exemple concret, je vous explique :

·      Ce qu’est un élément nouveau,

·      Comment réintroduire une demande,

·      Et les limites à ne pas franchir pour éviter les abus.

🎧 Bonne écoute, et n’hésitez pas à partager cet épisode autour de vous !

La Cour de cassation n’est pas une « troisième chance » pour rejuger une affaire.
Son rôle est de vérifier si la loi a été correctement appliquée, sans revenir sur les faits déjà établis.

À travers l’exemple concret d’un accident de la route, cet épisode de La justice et moi vous explique :

• la mission précise de la Cour de cassation,
• la place et le rôle de l’avocat général,
• et pourquoi ce travail d’interprétation doit toujours tenir compte du contexte sociétal.

🎙️ Avec l’éclairage d’André Henkes, avocat général émérite près la Cour de cassation, découvrez ce qui se joue vraiment au sommet de notre justice.

Bonne écoute !

Saviez-vous qu’un juge peut vous aider à trouver une solution à votre problème…
Sans vous déchirer et sans dépenser une fortune en avocats ?

En demandant au juge en charge de votre dossier de le renvoyer en CRA (Chambre de règlement amiable), vous pouvez explorer une autre voie.

C’est ce qu’ont choisi de faire Marie et François, séparés depuis six mois et parents de Chloé et Matéo, deux adorables jumeaux de 2 ans.
François réclamait un hébergement d’une semaine sur deux, tandis que Marie refusait que les enfants passent une seule nuit chez leur papa.
Un conflit qui semblait insoluble.

En CRA, ils ont rencontré une juge conciliatrice qui a :

• Écouté attentivement chacun des parents
• Rassuré François sur le fait que les modalités d’hébergement pouvaient évoluer
• Rappelé à Marie que les enfants ont besoin de leur papa

« On ne met pas de pression. Si aucun accord n’est trouvé, l’affaire retourne devant le juge en charge du dossier », explique Élisabeth Fontaine, juge au Tribunal de la famille du Brabant wallon, que j’ai eu le plaisir d’interviewer dans ce nouvel épisode de La Justice et moi.

Résultat : un accord signé et homologué par le juge, qui a permis à François et Marie de faire un pas l’un vers l’autre pour leurs enfants.

Bonne écoute !

Dans ce dernier épisode de la saison 5, je fais le bilan sur cette année riche en entretiens.

L’occasion de vous dire aussi que je continue le podcast la saison prochaine : interviews de professionnels du droit, épisodes solos et blabla comme celui-ci.

Cet été, je vous proposerai des extraits d’entretiens déjà diffusés et peut-être l’une ou l’autre réflexions estivales.

Merci encore de me soutenir dans cette folle aventure.

Je vous souhaite un bel été et bonne écoute !

 « Malgré tes efforts, tu ne passes pas cette année ! »

Alban, 18 ans, est un élève très moyen.

Il préfère les sorties avec les copains et les parties de jeux vidéo aux longues séances d’étude.

Il bûche, mais les résultats ne sont jamais à la hauteur des efforts consentis. Il a néanmoins toujours réussi à passer en classe supérieure.

Mais cette fois, cela ne passe pas.

Le conseil de classe a décidé qu’il devait « redoubler » (il paraît qu’on n’utilise plus cette formulation).

Alban trouve la décision du conseil injuste et souhaite introduire un recours.

Comment s’y prendre ?

Dans ce nouvel épisode du podcast La Justice et moi, j’ai tendu mon micro à Jancy Nouckele, avocate au barreau de Bruxelles, spécialisée dans les recours scolaires.

Il existe deux types de recours : l’un interne, à déposer à l’école, et l’autre externe.

Jancy insiste sur l’importance du respect formel des procédures liées aux décisions administratives.
Toutes les conditions doivent être respectées à la lettre.

À défaut, le recours n’est tout simplement pas recevable, c’est-à-dire qu’il n’est pas examiné :

• les délais doivent impérativement être respectés ;
• le recours interne (conciliation) est obligatoire avant d’introduire un recours externe ;
• il doit être envoyé soit par courrier recommandé, soit via la plateforme e-recours.

C’est un épisode très pratique dans lequel Jancy partage toutes les informations utiles aux parents et aux élèves afin de maximiser leurs chances de faire réviser une décision d’échec ou d’exclusion.

Bonne écoute !

Note : http://www.enseignement.be/index.php?page=24607&navi=53

« Mon appartement est humide et mon proprio ne fait rien, alors j’arrête de payer mon loyer »

C’est ce qu’a décidé de faire François, 38 ans, marié, deux enfants, qui pensait avoir trouvé l’appartement de ses rêves.

Sauf que c’est interdit !

François est invité à se présenter devant le juge de paix par son propriétaire et il est persuadé que le juge va lui donner raison.

La réalité est un peu plus nuancée.

En effet, le juge va examiner l’origine de l’humidité :

Est-elle due à l’occupation des lieux ou à un défaut structurel du bien ?
En d’autres termes, est-ce que François ventile correctement les lieux ou le bâtiment présente-t-il un défaut structurel ?

Pour en avoir le cœur net, la plupart des juges de proximité se rendent sur les lieux, accompagnés ou non d’un expert, afin de mieux comprendre la situation du locataire. Le cas échéant, ils peuvent ordonner des travaux ou inviter l’occupant à mieux aérer son appartement.

Dans cette 2ᵉ partie de l’épisode enregistré avec Anne Reul, juge de paix du canton de Molenbeek-Saint-Jean, nous avons continué d’explorer de nombreuses thématiques en lien avec le bail de résidence principale, comme :

• Les difficultés de paiement du loyer et l’approche des juges
• L’adéquation des loyers
• La manière dont le locataire ou le propriétaire peut mettre fin au bail, qu’il soit de courte ou de longue durée
• L’état des lieux de sortie
• …

C’est une fois de plus un épisode très riche, plein de trucs et astuces pour connaître vos droits et ne plus être hors la loi.

Bonne écoute !

François, 38 ans, marié, deux enfants, est à la recherche d’un nouveau logement pour sa famille. Il a repéré un superbe appartement qui semble idéal.

Mais avant de signer le bail, il se pose mille questions :

• Le bailleur peut-il exiger mes fiches de paie ?
• Le bail doit-il être obligatoirement écrit ?
• La garantie locative est-elle obligatoire et comment la constituer ?
• Comment fonctionne l’indexation du loyer ?
• Le propriétaire peut-il visiter le logement quand il le souhaite ?
• Et que faire si mes voisins font trop de bruit ?

Dans ce nouvel épisode, je vous propose de suivre le parcours de François, depuis la phase précontractuelle jusqu’à l’installation dans le logement.

Pour répondre à toutes ces questions, j’ai invité Anne Reul, juge de paix du canton de Molenbeek-Saint-Jean, qui nous éclaire sur les droits et obligations des locataires et des bailleurs.

Dans cette première partie, nous avons abordé les formalités obligatoires après la signature du bail : enregistrement, certificat PEB, état des lieux, les nuisances sonores, etc.

Un épisode pratique et accessible, pour que chacun puisse naviguer sereinement dans le monde parfois complexe de la location immobilière.

🎧 Bonne écoute !

Michel, 35 ans, est condamné à une peine de prison avec sursis probatoire.
Son avocat lui explique qu’il sera suivi par un assistant de justice durant toute la période de probation.
Mais comment ce suivi se met-il concrètement en place, à quel rythme, et qu’attend-on de Michel ?

Dans cet épisode de La Justice et Moi, je reçois Guillaume Urbain, assistant de justice à Bruxelles, un acteur souvent méconnu mais essentiel de l’application des peines.
Avec clarté et pédagogie, il nous éclaire sur son rôle dans l’accompagnement des personnes condamnées à une peine de probation ou à une peine de travail d’intérêt général.

Comment se déroule le suivi ? Quels sont les enjeux humains et juridiques derrière ces peines alternatives ?
Guillaume nous plonge dans le quotidien de son métier, à la croisée de l’accompagnement social et de l’autorité judiciaire.

Un épisode indispensable pour mieux comprendre ce maillon crucial de notre système pénal.

Bonne écoute !